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🛑 Quand l’État-major prĂ©pare la mort plutĂŽt que la dĂ©fense ⚠Alerte sur une dĂ©rive de guerre intĂ©rieure đŸ—‚ïž+ Kit de protection juridique pour citoyens & forces constituĂ©es

Event 20 novembre 2025
LA FORCE PUBLIQUE NE COMMANDE PAS (Art. 12 — Sous Ordre du Peuple)

« N’ayant plus l’adhĂ©sion du peuple, le pouvoir rĂ©clame son sang : l’armĂ©e sommĂ©e de prĂ©parer les maires Ă  la guerre »

« IMPORTANT » À la fin de cet article, un kit civique de protection juridique est mis Ă  disposition.

Paris – 19 novembre 2025 – Palais des CongrĂšs, 107ᔉ CongrĂšs de l’Association des Maires de France.
Devant les reprĂ©sentants directs des citoyens, le chef d’état-major des armĂ©es, gĂ©nĂ©ral Fabien Mandon, a exhortĂ© les maires Ă  « prĂ©parer les Français Ă  perdre leurs enfants » et Ă  « accepter de souffrir Ă©conomiquement » en vue d’un conflit prĂ©sentĂ© comme « inĂ©vitable ».

Ce moment n’est pas un accident de communication.
C’est un basculement politique.

Ce discours ne relĂšve plus de la stratĂ©gie militaire : c’est une mise sous tutelle psychologique de la nation. Il arrive prĂ©cisĂ©ment au moment oĂč un gouvernement isolĂ©, fragilisĂ© et contestĂ© tente d’obtenir par la pression militaire ce qu’il ne peut plus obtenir par le droit, ni par la dĂ©mocratie, ni par l’adhĂ©sion populaire.

Il ne s’agit donc plus d’un simple dĂ©rapage.
Il s’agit d’un symptîme d’effondrement.


Quand l’armĂ©e fabrique l’adhĂ©sion Ă  la place du politique

Un chef d’état-major n’a, en dĂ©mocratie, qu’un mandat : prĂ©parer la dĂ©fense du territoire et rester neutre dans le dĂ©bat public.
Mais devant les maires, Fabien Mandon n’a pas dĂ©crit un risque — il a prescrit un comportement, appelant les Ă©lus Ă  prĂ©parer le pays « Ă  perdre ses enfants » et Ă  « accepter de souffrir Ă©conomiquement ».

Ce n’est plus une analyse militaire.
C’est une injonction politique adressĂ©e Ă  des reprĂ©sentants Ă©lus du peuple.
Et cette seule phrase suffit Ă  faire basculer l’armĂ©e hors de son domaine.

Dans un État de droit, l’armĂ©e ne peut pas obtenir l’adhĂ©sion politique Ă  la place des institutions civiles. C’est l’article 12 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen qui l’impose : la force publique n’existe que « pour l’avantage de tous », non pour servir une ligne gouvernementale qui n’a ni Ă©tĂ© votĂ©e, ni dĂ©battue.

En s’adressant aux maires comme Ă  des relais d’acceptation, le chef d’état-major a transformĂ© la force publique en outil de persuasion politique, violant ainsi le principe fondamental posĂ© par l’article 16 de cette mĂȘme DĂ©claration : sans sĂ©paration des pouvoirs, il n’y a plus de Constitution. Une orientation militaire ne peut ĂȘtre annoncĂ©e, encore moins imposĂ©e, avant un dĂ©bat parlementaire.

Ce glissement n’est pas seulement moral, il est juridique.
Le Code de la défense (L4121-2) impose au militaire une neutralité absolue face au débat public.
Fabien Mandon a pourtant tentĂ© d’influencer des Ă©lus.
Le Code de la dĂ©fense (L4122-1) l’oblige Ă  n’exĂ©cuter que des dĂ©cisions civiles dĂ©jĂ  prises.
Il a prescrit une orientation stratĂ©gique avant toute dĂ©cision lĂ©gale de l’exĂ©cutif.

En outre, l’armĂ©e n’a pas le droit de prĂ©parer psychologiquement la population Ă  mourir. Le Code pĂ©nal (article 432-1) sanctionne l’abus d’autoritĂ© envers des Ă©lus ; l’article 223-1 rĂ©prime la mise en danger dĂ©libĂ©rĂ©e de la population. Dire que « des enfants devront mourir » sans menace dĂ©clarĂ©e, sans base lĂ©gale et sans vote du Parlement relĂšve de ces deux infractions.

Enfin, au niveau international, ce discours sort du cadre démocratique :
le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (art. 20) interdit toute propagande de guerre, mĂȘme indirecte, et la Convention europĂ©enne des droits de l’homme (art. 2) rappelle que le droit Ă  la vie ne peut ĂȘtre mis en cause qu’avec base lĂ©gale, proportionnalitĂ©, et contrĂŽle dĂ©mocratique.

Un seul discours a cumulé :
un détournement de la force publique, une influence politique illégale, une prescription stratégique sans mandat civil, une mise en danger délibérée, et une propagande interdite par les textes internationaux.

Il ne s’agit plus d’une maladresse militaire.
C’est l’entrĂ©e officielle de l’armĂ©e dans le domaine politique, avant la loi, contre la loi, et au service d’un exĂ©cutif qui cherche dĂ©sormais son salut dans le sacrifice des autres.


La Russie : l’alliĂ© historique que l’on transforme en menace pour masquer nos fautes

Pour convaincre d’une guerre « inĂ©vitable », encore faudrait-il que la menace soit rĂ©elle. Or les faits contredisent la narration officielle.

La Russie n’a jamais dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la France ni Ă  l’Europe.
Son intervention a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme une opĂ©ration militaire spĂ©ciale, dĂ©clenchĂ©e aprĂšs huit annĂ©es de violations des Accords de Minsk par Kiev, accords garantis
 par la France elle-mĂȘme.
En mars 2022, un accord de paix avait mĂȘme Ă©tĂ© signĂ© Ă  Istanbul entre les deux parties.
Les forces russes se retiraient autour de Kiev.
L’accord Ă©tait en route.

Ce sont des pressions britanniques et américaines qui ont permis de casser ce processus.
L’histoire est documentĂ©e : Kiev a Ă©tĂ© poussĂ© Ă  rompre la paix au moment mĂȘme oĂč elle devenait possible.

Cette rĂ©alitĂ© est systĂ©matiquement occultĂ©e par le pouvoir français, qui prĂ©fĂšre fabriquer une escalade imaginaire plutĂŽt que d’assumer ses responsabilitĂ©s diplomatiques.

Et pourtant, l’histoire française devrait interdire de faire de la Russie un ennemi de circonstance.
C’est un alliĂ© qui :

– a nourri la France de blĂ© lors des grandes famines,
– a protĂ©gĂ© Paris en 1814,
– a payĂ© un tribut immense pour la libĂ©ration de 1945.

Transformer cet alliĂ© historique en menace existentielle sans dĂ©bat public, au moment oĂč l’on cherche une diversion politique intĂ©rieure, n’est pas seulement incohĂ©rent : c’est une trahison mĂ©morielle.


L’Ukraine : le pays le plus corrompu d’Europe transformĂ© en vitrine morale

Le discours du chef d’état-major repose sur un autre non-dit : tout ce dispositif d’embrasement moral est construit autour de la dĂ©fense d’un rĂ©gime qui, malgrĂ© l’effort occidental, demeure l’un des plus corrompus du monde.

Trois rapports majeurs, un de la Commission europĂ©enne, deux de Transparency International (2017 et 2021), faisaient dĂ©jĂ  de l’Ukraine le pays le plus corrompu d’Europe, minĂ© par l’oligarchie, les dĂ©tournements d’aide et une instabilitĂ© structurelle.
Les aides internationales massives ont mĂȘme aggravĂ© certains dĂ©rĂšglements internes.

Ces derniers mois encore, des scandales ont Ă©clatĂ© : dĂ©tournement d’aide militaire, enrichissement personnel de hauts responsables, fuite de capitaux vers des sociĂ©tĂ©s-Ă©crans tandis que des conscriptions forcĂ©es se multiplient, avec des rafles dans les rues, dĂ©noncĂ©es par plusieurs ONG.

Le gouvernement français invoque donc une « dĂ©fense de la dĂ©mocratie » pour soutenir un rĂ©gime qui ne rĂ©pond mĂȘme pas aux critĂšres Ă©lĂ©mentaires exigĂ©s par l’Union europĂ©enne.
Ce n’est pas la dĂ©mocratie que l’on dĂ©fend : c’est la justification politique d’un rĂ©gime occidental en perte de lĂ©gitimitĂ© interne.

La question devient vertigineuse :
Sommes-nous invitĂ©s Ă  dĂ©fendre l’Ukraine, ou Ă  dĂ©fendre la survie d’élites mondialiste menacĂ©es par leurs propres fautes ?


Un exécutif discrédité qui cherche dans la guerre une issue de secours ?

Lorsque le pouvoir est affaibli, la tentation du conflit extérieur devient un réflexe classique.
La France vit justement ce moment.

Depuis 2017, la liste des scandales est interminable :
– gestion du Covid et affaire du Rivotril,
– donnĂ©es de santĂ© confiĂ©es Ă  des acteurs Ă©trangers,
– dissolutions politiques contestĂ©es,
– contournement du Parlement,
– multiplication des lois d’exception,
– loi rĂ©quisition abusive,
– humiliation diplomatique rĂ©pĂ©tĂ©e sur la scĂšne internationale.

Le pays est devenu un acteur marginalisé, ni craint ni respecté.
À l’intĂ©rieur, le pouvoir ne gouverne plus avec le peuple mais contre lui.

Dans cette situation, la guerre devient visiblement :

– un outil pour dĂ©tourner l’attention,
– une arme pour imposer le silence,
– une opportunitĂ© pour dĂ©clencher la rĂ©quisition,
– un prĂ©texte pour Ă©touffer les demandes de comptes,
– un moyen d’éviter l’effondrement politique.

Quand un pouvoir ne peut plus gouverner par la paix,
il tente de gouverner par la peur.


Article 12, Article 16 : il n’y a plus de Constitution

Selon l’article 16 de la DDHC, une sociĂ©tĂ© qui ne garantit plus les droits ni la sĂ©paration des pouvoirs « n’a point de Constitution ».
Le constat est implacable :
– atteintes rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  l’indĂ©pendance du judiciaire,
– procĂ©dures d’exception permanentes,
– influence directe du gouvernement sur le parquet,
– absence de contrĂŽle parlementaire rĂ©el.

Le discours du gĂ©nĂ©ral Mandon est la preuve que l’article 12 est Ă  son tour violĂ© :
la force publique est dĂ©sormais utilisĂ©e pour servir l’intĂ©rĂȘt du pouvoir, non celui du peuple.

C’est bien plus grave qu’un scandale :
c’est le signe d’une rupture constitutionnelle dĂ©jĂ  consommĂ©e.


Les maires et les citoyens doivent refuser la logique du sacrifice

Les maires ne sont pas des agents recruteurs.
Ils ne sont pas les relais d’un Ă©tat-major qui cherche Ă  obtenir une acceptation anticipĂ©e de la mort.

Ils ne doivent ni préparer la population au sacrifice,
ni devenir le relais Ă©motionnel d’une propagande de guerre.

Les citoyens, eux, disposent encore de leviers :
– exigence de preuves et de dĂ©bats,
– consultation systĂ©matique des normes supĂ©rieures,
– dĂ©clarations formelles de non-consentement,
– mobilisation locale sur la base du droit et non de la peur.

Une nation ne se défend pas en sacrifiant ses enfants.
Elle se dĂ©fend en empĂȘchant que leurs vies soient utilisĂ©es pour couvrir les fautes d’une minoritĂ©.


Un moment de bascule historique

Le discours du chef d’état-major n’est pas une alerte militaire.
C’est une demande politique : acceptez notre guerre, acceptez les morts, acceptez de payer nos fautes.

L’armĂ©e est censĂ©e dĂ©fendre la nation.
Elle ne peut, en aucun cas, préparer psychologiquement les Français à la mort pour prolonger un pouvoir discrédité.

La France n’a pas besoin d’un Ă©tat de siĂšge.
Elle a besoin de vérité, de droit et de souveraineté populaire.

Ce qui s’est produit le 19 novembre 2025 n’est pas un dĂ©tail.
C’est une rupture.
La premiĂšre fois depuis des dĂ©cennies qu’un haut gradĂ© demande Ă  la population d’accepter le sang avant mĂȘme que la guerre ne soit votĂ©e.

Les maires, les juges encore intÚgres, les citoyens lucides doivent désormais répondre.
Le pouvoir tente son dernier mouvement :
transformer sa faiblesse en guerre, et la guerre en légitimité.

Il faut lui opposer ce qui lui manque le plus :
le droit.
La vérité.
Et la souveraineté du peuple.

Refuser la guerre, réarmer le droit : ce que citoyens et forces constituées ont le devoir de faire

Quand ceux qui devraient protĂ©ger la population commencent Ă  prĂ©parer son sacrifice, la question cesse d’ĂȘtre thĂ©orique : que peuvent faire, concrĂštement, les citoyens et ceux qui portent l’uniforme pour ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ©s dans une guerre illĂ©gitime ?

La premiĂšre rĂ©ponse tient en une phrase : reprendre appui sur le droit supĂ©rieur, et cesser de prĂȘter un blanc-seing Ă  un exĂ©cutif qui a rompu avec la Constitution.

Pour les citoyens : sortir de la sidération, redevenir sujets de droit

Un citoyen n’est pas un spectateur que l’on informe, c’est un titulaire de droits que l’on tente aujourd’hui de contourner. Face Ă  un pouvoir qui parle de guerre sans mandat, sans dĂ©bat et sans contrĂŽle, plusieurs exigences deviennent vitales :

  • rappeler que toute dĂ©cision d’entrer en conflit majeur doit ĂȘtre dĂ©battue au Parlement, contrĂŽlĂ©e au regard de la DĂ©claration de 1789 et des conventions internationales, et non annoncĂ©e par un chef d’état-major devant des Ă©lus locaux ;
  • retirer explicitement son consentement Ă  toute participation Ă  une guerre offensive ou Ă  une co-belligĂ©rance dĂ©guisĂ©e, tant que l’article 16 de la DDHC reste violĂ© et que la sĂ©paration des pouvoirs n’est pas restaurĂ©e ;
  • documenter, par Ă©crit, ce refus de servir de variable d’ajustement Ă  un rĂ©gime en fuite, en s’appuyant sur la hiĂ©rarchie des normes (Constitution, DDHC, CEDH, traitĂ©s internationaux) plutĂŽt que sur des dĂ©crets d’exception successifs.

C’est prĂ©cisĂ©ment l’objet de la DĂ©claration d’OpposabilitĂ© en Zone Libre de Droit SupĂ©rieur : un acte formel par lequel un citoyen (ou un collectif, une commune, une Ă©cole, une association) se place sous la protection directe des normes constitutionnelles et internationales, retire son consentement Ă  toute mesure manifestement contraire aux droits fondamentaux, et rappelle aux autoritĂ©s leurs obligations de respecter la hiĂ©rarchie des normes.

SignĂ©e, dĂ©posĂ©e en mairie, annexĂ©e Ă  un recours, Ă  une plainte ou Ă  un simple courrier, cette dĂ©claration devient une piĂšce d’opposabilitĂ© : elle transforme un malaise politique en position juridique, opposable Ă  toute institution qui voudrait imposer de nouvelles mesures d’exception ou des engagements de guerre contraires au droit.

Pour les forces constituĂ©es : refuser de devenir le bras armĂ© d’un mensonge

Les gendarmes, policiers, militaires, pompiers, agents pĂ©nitentiaires ne sont pas les auxiliaires d’un clan, ni la garde rapprochĂ©e d’un exĂ©cutif en dĂ©tresse. Ils sont les gardiens matĂ©riels de l’ordre juridique, et leur loyautĂ© premiĂšre va au droit, pas Ă  la communication politique d’un moment.

Le droit leur donne déjà des outils puissants :

  • le devoir de refuser un ordre manifestement illĂ©gal (Code pĂ©nal, art. 122-4, principes de Nuremberg) ;
  • l’obligation de ne pas participer Ă  des traitements inhumains ou dĂ©gradants, ni Ă  des opĂ©rations contraires aux droits fondamentaux ;
  • la possibilitĂ© d’engager la responsabilitĂ© personnelle de toute hiĂ©rarchie qui persisterait Ă  exiger l’exĂ©cution d’ordres manifestement contraires au droit.

La Déclaration Zone Libre peut, pour eux aussi, devenir un bouclier écrit : en la signant à titre individuel, puis en la notifiant à leur hiérarchie, ils placent noir sur blanc la limite infranchissable entre une mission légitime de protection et une dérive de type répression interne ou engagement de guerre sans base légale. Déclaration_Opposabilité_Cito


Loin d’ĂȘtre un acte de rĂ©bellion, c’est un acte de fidĂ©litĂ© Ă  la Constitution : c’est rappeler que l’uniforme ne donne pas le droit d’obĂ©ir Ă  n’importe quoi, mais le devoir de dĂ©sobĂ©ir Ă  ce qui dĂ©truit le droit.

Un double courrier pour renouer le lien entre peuple et forces constituées

Pour que cette protection ne reste pas thĂ©orique, deux mouvements peuvent ĂȘtre engagĂ©s :

  1. Des citoyens vers les forces constituées
    Une lettre-type, jointe Ă  l’article et au document Zone Libre, peut ĂȘtre adressĂ©e par les citoyens aux gendarmes, policiers, militaires et autres agents de l’État. Elle rappellera :
    • le constat juridique posĂ© dans cet article (violation de l’article 12 et de l’article 16, dĂ©rive vers la propagande de guerre, mise en danger des populations) ;
    • le rĂŽle fondamental des forces constituĂ©es : protĂ©ger le peuple, non servir de relais Ă  des dĂ©cisions manifestement illĂ©gales ;
    • l’existence de la DĂ©claration Zone Libre comme outil de protection personnelle et professionnelle, que chaque agent peut signer et dĂ©poser.
  2. Des forces constituées vers leur hiérarchie
    Une seconde lettre-type, à destination de la hiérarchie (commandement, direction, préfet, ministÚre), annexera la Déclaration Zone Libre signée. Elle pourra :
    • constater l’incompatibilitĂ© entre certains ordres potentiels (rĂ©quisitions abusives, participation Ă  des opĂ©rations contraires au droit supĂ©rieur, rĂ©pression de populations simplement dissidentes) et les obligations juridiques de l’agent ;
    • rappeler explicitement le devoir de refuser tout ordre manifestement illĂ©gal ;
    • mettre la hiĂ©rarchie face Ă  sa propre responsabilitĂ© pĂ©nale, administrative et disciplinaire en cas de violation des droits fondamentaux.

Dans ces deux courriers, il ne s’agit pas de “faire de la politique”, mais de revenir au droit nu : dire qu’un ordre illĂ©gal reste illĂ©gal, mĂȘme en uniforme ; et que la volontĂ© d’un exĂ©cutif affaibli ne peut pas Ă©craser la hiĂ©rarchie des normes sans engager la responsabilitĂ© de chacun.

Reprendre l’initiative, avant qu’on nous la retire dĂ©finitivement

Un gouvernement qui parle dĂ©jĂ  de rĂ©quisition, de sacrifices d’enfants et d’acceptation de la mort, alors mĂȘme qu’il a perdu l’adhĂ©sion populaire et piĂ©tinĂ© la Constitution, ne peut plus ĂȘtre cru sur parole. La seule chose qui tienne encore, ce sont les textes supĂ©rieurs et ceux qui acceptent de s’y tenir.

L’article 12, l’article 16, les principes de Nuremberg, la hiĂ©rarchie des normes, la DĂ©claration Zone Libre : tout cela dessine une issue claire.
Il n’y a pas de fatalitĂ© Ă  se laisser entraĂźner dans une guerre de diversion.
Il y a, au contraire, un chemin prĂ©cis : s’ancrer dans le droit, se dĂ©clarer en Zone Libre, alerter les forces constituĂ©es, et leur donner les moyens d’opposer un refus lĂ©gal aux ordres manifestement illĂ©gitimes.

Le choix, dĂ©sormais, n’est plus entre la paix et la guerre abstraite.
Il est entre un pays oĂč l’on sacrifie ses enfants pour sauver un rĂ©gime,
et un pays oĂč l’on protĂšge ses enfants en rappelant que nul n’est au-dessus du droit.


Source – Document de rĂ©fĂ©rence

Analyse rĂ©alisĂ©e Ă  partir des propos tenus par le gĂ©nĂ©ral Fabien Mandon, chef d’état-major des armĂ©es, lors du 107ᔉ CongrĂšs des maires de France (AMF), Ă  Paris, le 19 novembre 2025, relatĂ©s dans la presse spĂ©cialisĂ©e de l’AMF. BĂ©nĂ©dicte Rallu publiĂ© sur le site Maires de France (version numĂ©rique de la presse spĂ©cialisĂ©e de l’AMF).

Lire l’article source :
« Le chef d’État-major des armĂ©es demande aux maires de prĂ©parer la population aux futurs conflits » – Maires de France

🗂 Kit civique de protection des forces constituĂ©es : comment agir concrĂštement

Pour que cet avertissement ne reste pas théorique, un Kit civique de protection des forces constituées est mis à disposition. Il a un objectif simple : permettre à la fois aux citoyens et aux agents en uniforme de se replacer du cÎté du droit supérieur et de refuser légalement toute dérive guerriÚre ou répressive contraire à la Constitution.

Ce kit se compose de trois éléments :

  • La DĂ©claration d’OpposabilitĂ© de Droit SupĂ©rieur (“Zone Libre”) : un document individuel, parental ou collectif, fondĂ© sur la hiĂ©rarchie des normes (DDHC, CEDH, traitĂ©s internationaux), par lequel un citoyen ou un agent se place explicitement sous la protection du droit supĂ©rieur et retire son consentement Ă  toute mesure manifestement illĂ©gale.
  • Une notice d’utilisation de la DĂ©claration Zone Libre + Lettre type des forces constituĂ©es Ă  leur hiĂ©rarchie :
    elle explique, en quelques Ă©tapes, comment remplir le document, Ă  qui l’adresser, comment le dĂ©poser (en main propre, par recommandĂ©, par mail), et pourquoi l’envoi nominatif Ă  un responsable identifiĂ© (nom, prĂ©nom, fonction) est essentiel pour engager une responsabilitĂ© personnelle et rendre la dĂ©claration rĂ©ellement opposable.
    + Lettre type des forces constituĂ©es Ă  leur hiĂ©rarchie, Ă  joindre Ă  la DĂ©claration Zone Libre signĂ©e, par laquelle un agent signale qu’il se place sous la protection du droit supĂ©rieur, qu’il refuse par avance tout ordre manifestement illĂ©gal et qu’il transfĂšre, le cas Ă©chĂ©ant, la responsabilitĂ© Ă  l’autoritĂ© qui maintiendrait cet ordre.
  • Lettre d’alerte citoyenne aux forces constituĂ©es, Ă  envoyer aux policiers, gendarmes, militaires, pompiers, agents prĂ©fectoraux, maires, etc., pour les informer de la dĂ©rive en cours, leur rappeler le cadre juridique (articles 12 et 16 de la DDHC, code pĂ©nal, code de la dĂ©fense, CEDH) et leur proposer d’utiliser la DĂ©claration Zone Libre comme bouclier lĂ©gal.

L’usage est volontairement simple :

  1. Pour les citoyens : imprimer la lettre d’alerte citoyenne et la DĂ©claration Zone Libre, les envoyer ou les remettre aux forces constituĂ©es (gendarmeries, commissariats, casernes, prĂ©fectures, mairies), de façon nominative si possible. L’envoi peut ĂȘtre collectif, signĂ© ou anonyme ; dans tous les cas, il rappelle calmement que la loi, et non la peur, fixe les limites.
  2. Pour les forces constituĂ©es : lire la DĂ©claration Zone Libre et sa notice, dĂ©cider de la signer, en conserver un exemplaire, et adresser l’autre Ă  un supĂ©rieur clairement identifiĂ© (nom, prĂ©nom, fonction), avec la lettre type, en demandant un accusĂ© de rĂ©ception (tampon, visa, recommandĂ© ou mail conservĂ©). À partir de lĂ , tout ordre manifestement illĂ©gal pourra ĂȘtre refusĂ© sur une base Ă©crite, en droit, et la responsabilitĂ© se trouvera clairement tracĂ©e.

Ce kit n’organise ni mutinerie ni dĂ©sobĂ©issance aveugle.
Il propose exactement l’inverse : un retour au droit.
Il permet Ă  ceux que l’on veut placer en premiĂšre ligne de rappeler, tranquillement mais fermement, que leur loyautĂ© premiĂšre va Ă  la Constitution et Ă  la vie des habitants, et non Ă  la survie d’un exĂ©cutif qui a cessĂ© de respecter la loi.

Déclaration_Opposabilité_Citoyenne_De_Droit_Supérieur_V3TĂ©lĂ©charger
NOTICE D’UTILISATION – Déclaration d’Opposabilité de Droit SupérieurTĂ©lĂ©charger
LETTRE D’ALERTE CITOYENNE AUX FORCES CONSTITUÉESTĂ©lĂ©charger

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