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Loi Duplomb : poison législatif au service de l’agro-industrie

Event 22 juillet 2025
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Le 8 juillet 2025, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la proposition de loi Duplomb, présentée comme une réponse aux souffrances du monde agricole. Derrière les belles paroles et les appels à la simplification, ce texte n’est ni une loi de salut, ni un pacte de survie pour les paysans, mais un cheval de Troie de l’agro-industrie. Une loi toxique, régressive, déconnectée des réalités sanitaires, environnementales et sociales. Une loi votée au pas de charge sous pression d’un groupe de pression majoritaire, la FNSEA, et contre l’avis de centaines de scientifiques, de médecins, d’agriculteurs eux-mêmes, et de millions de citoyens.

Derrière le discours officiel, la réalité saute aux yeux : la loi Duplomb n’est pas faite pour les petits exploitants, mais pour consolider les intérêts des grands groupes. Elle est présentée comme un allègement des contraintes, mais dans les faits, elle démantèle les garde-fous essentiels. Depuis la crise agricole de 2024, l’exécutif s’empresse de rassurer une base paysanne à bout, mais sans jamais remettre en cause les fondements d’un modèle dévastateur. Plutôt que de soutenir l’installation de jeunes agriculteurs ou la relocalisation des filières, ce texte sert à protéger les structures les plus polluantes et financiarisées.

Or c’est justement la jeunesse agricole qu’il faut remettre au cœur des priorités nationales. Une France qui ne soutient pas ses jeunes paysans est une nation qui se condamne. Les départs à la retraite s’accélèrent, les exploitations disparaissent, les vocations s’amenuisent. Il faut au contraire valoriser le métier d’agriculteur, garantir des revenus dignes, faciliter l’accès au foncier, alléger les charges, et assurer un accompagnement à l’installation. Ce sont les jeunes agriculteurs, enracinés dans les territoires, qui garantiront notre autonomie alimentaire, notre équilibre écologique, notre avenir collectif.

La protection des agriculteurs français n’est pas un luxe. C’est une nécessité vitale. La souveraineté alimentaire doit redevenir une priorité nationale. Nous devons pouvoir nourrir notre peuple avec des produits issus de nos terres, cultivés selon nos exigences de qualité, de santé et de respect du vivant. L’agriculture ne peut pas être soumise aux règles aveugles de la mondialisation, ni à une concurrence déloyale venue de pays qui tolèrent les pesticides interdits chez nous. C’est notre capacité à vivre librement et sainement qui est en jeu.

Nous devons impérativement favoriser les circuits courts, les filières locales, la vente directe, la coopération paysanne. Manger local, c’est défendre l’environnement, la santé, l’économie réelle et la justice sociale. C’est maintenir la vie dans nos campagnes, les services publics de proximité, les écoles rurales. C’est préserver nos paysages, nos savoir-faire, notre héritage civilisationnel. Et si nous parvenons à retrouver une agriculture forte, autonome, saine, alors nous pourrons aussi exporter le fruit de nos excédents, non pas pour enrichir des groupes anonymes, mais pour faire rayonner le modèle français : celui d’une agriculture enracinée, humaine et durable.

Ce n’est évidemment pas un hasard si cette loi a été adoptée dans la précipitation, sans véritable débat, en pleine torpeur estivale. Il fallait aller vite, très vite, avant que l’opinion ne se saisisse du sujet, avant que les voix dissidentes ne s’élèvent, avant que la lumière ne soit faite sur les véritables bénéficiaires du texte. Cette urgence législative n’est pas une maladresse : c’est une stratégie. Une manœuvre de contournement démocratique. On a volontairement court-circuité le débat public pour imposer, sans résistance, les volontés d’un pouvoir agrochimique organisé. C’est une opération de dissimulation politique, maquillée en réponse à la détresse paysanne, pour faire passer une régression sanitaire et écologique majeure au bénéfice d’intérêts privés bien identifiés.

Le calendrier adopté n’a rien d’innocent : dépôt de la loi en mars, vote définitif le 8 juillet, juste avant la fermeture estivale du Parlement. En quatre mois à peine, un texte de cette ampleur, portant sur des substances chimiques controversées, a été voté sans véritable étude d’impact, sans consultation publique, sans prise en compte des alertes scientifiques. Ce rythme inhabituel n’est pas dicté par l’urgence, mais par la volonté d’éviter le débat. Une vieille recette politique : faire voter en été, lorsque l’opinion est moins vigilante, que les journalistes décrochent, que les citoyens partent en vacances. Il fallait étouffer toute contestation avant qu’elle ne s’organise. Voilà comment on gouverne en douce, à l’ombre des plages.

Et surtout, il ne faut pas s’y tromper : Laurent Duplomb n’est pas un simple sénateur soucieux du sort des paysans. Il est l’exécutant d’un plan bien rodé. Membre du conseil de la puissante FNSEA, ancien administrateur du groupe coopératif Sodiaal, il incarne cette caste politique qui fait passer les intérêts des grandes firmes agroalimentaires avant la santé publique, la protection de notre environnement, ou l’intérêt général. Cette loi n’a pas été rédigée pour le bien commun, mais pour satisfaire les revendications des puissances économiques qui contrôlent la production agricole et orientent les choix politiques. Dans ce système corrompu que l’on appelle République ou démocratie représentative, le pouvoir législatif n’est plus qu’une chambre d’enregistrement des volontés de ceux qui financent les campagnes électorales. Et pendant que l’agriculture meurt, que les abeilles disparaissent, que les rivières s’empoisonnent et que nos enfants absorbent des molécules neurotoxiques, ces élus nous expliquent qu’ils agissent pour « sauver les exploitations ».

Le mécontentement populaire, lui, ne s’est pas fait attendre. En moins de deux semaines, plus de 1,5 million de citoyens ont signé une pétition pour l’abrogation de la loi. Ce sursaut collectif a déclenché des réactions en cascade : appels au débat, mobilisation d’organisations non gouvernementales, lettres ouvertes de scientifiques, tribunes de professionnels de santé. Toute une société civile se lève contre ce texte qui trahit l’intérêt général.

La pétition contre la loi Duplomb a suscité diverses réactions politiques au sein du gouvernement français et des acteurs associés. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a reconnu qu’il fallait « écouter » ce mouvement, tout en minimisant les dangers du pesticide acétamipride et en défendant la logique de compétitivité européenne. Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, s’est dite favorable à un débat en hémicycle, mais a précisé que ce débat ne remettrait pas en cause la loi adoptée, qu’elle juge « essentielle ». Annie Genevard et Agnès Pannier-Runacher, ministres concernées, sont restées silencieuses. Gabriel Attal a proposé une saisine de l’Anses pour évaluer les impacts de la loi, une façon de désamorcer sans révoquer. Laurent Duplomb, auteur de la loi, a dénoncé une pétition « instrumentalisée » par l’extrême gauche. Enfin, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a jugé que la loi était indispensable à la survie de l’agriculture française.

Il est temps de bâtir une France agricole puissante, indépendante, souveraine. Une France qui se nourrit elle-même, qui soigne sa terre, qui élève ses enfants dans le respect du vivant. Une France où les paysans sont les premiers serviteurs de la Nation, non les variables d’ajustement d’un marché sans foi ni loi. Une France qui reconnaît l’agriculture non comme un coût, mais comme un bien commun, un socle vital, une colonne vertébrale.

Et pour cela, il faut en finir avec la dépendance suicidaire à l’Union européenne et à sa Politique agricole commune. La PAC, sous couvert de subventions, impose des normes absurdes, favorise les grandes exploitations industrielles et étouffe les fermes familiales. L’Union européenne, inféodée aux multinationales, ne protège ni nos terres, ni nos paysans, ni notre peuple. Sortir de ce carcan, c’est retrouver notre capacité à décider de ce que nous mangeons, de comment nous le produisons, et de qui nous voulons protéger : nos enfants ou les profits des empoisonneurs.

Pour soutenir cette pétition :

https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

Pour approfondir :

  • Rapport Générations Futures (mai 2025) : https://www.generations-futures.fr/publications/rapport-acetamipride-2025
  • Étude suisse (2022) sur la présence d’acétamipride dans le liquide céphalorachidien : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9131884
  • Étude japonaise (2019) sur la barrière placentaire : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0041008X19301887
  • Lettre ouverte de scientifiques (mai 2025) : https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/21/lettre-scientifiques-neonicotinoides

L’histoire jugera ceux qui ont livré notre agriculture aux marchands de poison. Le peuple, lui, n’a pas dit son dernier mot.

Frederic de Longpré

Source : https://jeune-nation.com/actualite/actu-france/loi-duplomb-poison-legislatif-au-service-de-lagro-industrie

🔴🇫🇷Des pesticides ont été retrouvés dans les cheveux d’une enfant de 3 ans, près de La Rochelle

À la suite de nos révélations sur l’excès de risque de cancers pédiatriques à L’Houmeau (17), des habitants de la commune ont fait analyser des cheveux de leur fille de 3 ans et l’eau du robinet. Des pesticides utilisés en agriculture y apparaissent

Un père de famille et sa conjointe Caroline, installés à L’Houmeau (Charente-Maritime), ont découvert la présence de plusieurs pesticides dans les cheveux de leur fille âgée de 3 ans et dans l’eau du robinet consommée au quotidien, suite à une analyse réalisée par un laboratoire de Strasbourg (Bas-Rhin).

Lors du printemps dernier, étude mojtre l’intégralité des cancers survenus en Charente-Maritime chez les moins de 24 ans entre 2008 et 2022. L’Houmeau figurait parmi les communes concernées par un excès de risque de cancers chez les enfants.

À la lecture de ces informations, Caroline et Théo Lakmeche ont rapidement financé à leurs frais des analyses auprès du laboratoire Kudzu Science, situé à Strasbourg. Ils y ont envoyé une mèche de cheveux de leur fille (en parfaite santé) ainsi qu’un échantillon d’eau prélevé au robinet, dans leur domicile situé au ras d’un champ de grandes cultures céréalières.

3 fongicides ont été identifiés dans la mèche prélevée sur leur enfant. Ils ont également retrouvé de l’azoxystrobine, du fludioxonil et du pyriméthanil, à des taux bien supérieurs à la normale. 

 laboratoire « recommande d’identifier l’origine du polluant et de rapidement mettre en place des actions pour réduire sa présence dans votre environnement et alimentation. »

L’eau du robinet contient, elle, de l’atrazine et du terbuméton, deux pesticides interdits depuis plus de deux décennies pour leur dangerosité avérée. 

« Nous sommes atterrés par ces résultats… Ce problème touche notre fille, notre famille mais aussi tous les habitants de L’Houmeau », résume Théo Lakmeche.

Ce trentenaire et sa compagne ont décidé d’écrire à l’Agence régionale de santé (ARS), à la préfecture de la Charente-Maritime ainsi qu’à la Chambre d’agriculture. 

« En tant que parent, citoyen, voisin, pouvez-vous imaginer un instant découvrir ce genre de résultats sur vos propres enfants ? Accepteriez-vous de continuer comme si de rien n’était ? Nous ne voulons pas d’un affrontement, mais d’un changement. Nous ne voulons pas que nos enfants – ni les vôtres – soient les victimes de pratiques agricoles évitables », écrivent notamment ce kinésithérapeute et cette ostéopathe.

Le maire de L’Houmeau, Jean-Luc Algay, qui dénonce également les polluants présents dans l’air et l’eau : « Nous fonçons dans le mur et devons réagir. Je suis inquiet, les lignes ne bougent pas. On vote même des lois (la loi Duplomb, NDLR) pour faire machine arrière ».

Via https://www.leparisien.fr/charente-maritime-17/faut-il-rester-ici-partir-ailleurs-des-pesticides-retrouves-dans-les-cheveux-dune-enfant-de-3-ans-pres-de-la-rochelle-21-07-2025-Q7LOH7C7W5GQLIJZQC5GSIF6DE.php

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